
Port-au-Prince, le 14 Avril 2025. À Bois-Verna, un site qui accueille plus d’un millier de déplacés qui avaient fuient les violences des gangs armés, quatre cas de choléra ont été confirmés.
Parmi les personnes infectées figurent deux enfants. Face à cette menace sanitaire, les occupants du camp lancent un appel urgent aux autorités.
« On vit dans des conditions inhumaines. L’eau potable est rare, il n’y a presque pas de toilettes, et aucun suivi médical. On a peur pour nos enfants », confie Santhia, une mère de trois enfants qui vit dans le camp depuis un an.
Selon les témoignages recueillis sur place, trois des malades ont été transportés à l’hôpital, mais le quatrième était toujours sur le site ce lundi.
Une situation que les résidents du camp, évoquant des risques de propagation de la maladie, jugent dangereuse.
« Si personne ne nous vient en aide, cette maladie va nous emporter un à un. On se sent abandonné», se désole David, un jeune homme de 25 ans, qui habitait à Carrefour-Feuilles avant de s’installer dans ce camp de déplacés.
Distribution d’eau potable, de produits d’hygiène et déploiement d’équipes médicales, tels sont, entre autres, les besoins exprimés par les occupants du camp.
Jean Gilles Désinord
Vant Bèf Info (VBI)